PRINCIPES
L’assurance-vie est un produit d’épargne ouvert à tous dont le but est d’épargner pour valoriser ou obtenir un capital pour réaliser un projet ou pour préparer la transmission de son patrimoine.
L’assurance-vie ne vous garantit pas le versement d’un capital en cas de décès. Vous vous constituez une épargne à votre rythme et sans contrainte, et vous disposez de votre épargne comme vous le souhaitez. S’il vous arrive quelque chose, le capital et les gains que vous aurez acquis, seront transmis à la(aux) personne(s) de votre choix dans des conditions fiscales très avantageuse (cf. fiscalité au décès).
A la différence des livrets bancaires (Livret A, LDD…), avec l’assurance-vie :
- Vos versements ne sont pas plafonnés en montant
- Vous savez dans quoi vous investissez car c’est vous qui choisissez dans quoi vous souhaitez investir : supports en euros sécurisés, supports financiers en actions, supports immobiliers (SCPI)…
- Vous pouvez investir dans plusieurs supports à la fois au sein d’un même contrat sans limitation
- Les intérêts sont calculés quotidiennement et non pas à la quinzaine
- Vous pouvez détenir autant de contrats d’assurance-vie que vous le souhaitez
Vous avez un besoin de liquidité ? Avec l’assurance-vie votre épargne n’est pas bloquée, vous retirez ce que vous voulez, quand vous le voulez, même avant 8 ans.
Vous pouvez souscrire seul ou avec votre conjoint. Vous pouvez également souscrire pour vos enfants ou vos petits-enfants.
LES ATOUTS
L’assurance vie représente aujourd’hui, avec plus de 13 millions de contrats détenus par des particuliers et environ 1 515 milliards d’€uro de « stock », plus de la moitié du patrimoine financier à long terme des ménages. Les raisons de ce succès sont multiples : avec les contrats modernes dits « à versements et retraits libres » vous bénéficiez :
- d’une souplesse totale :vous versez ce que vous voulez quand vous le voulez
- d’une liberté totale :vous retirez ce dont vous avez besoin quand vous en avez besoin sans frais ni pénalités autres que la fiscalité
- des frais réduits au maximum :0 % de frais d’entrée/sortie dans le contrat, 0 % de frais d’arbitrages…
- d’une offre financière très large:
- sécurité totale avec le fonds en euros
- diversification avec les marchés financiers français et internationaux ;
- immobilier d’entreprises avec notre sélection de SCPI pour cumuler les performances de l’immobilier avec la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie.
- contrairement aux autres modes de détention (compte-titres/PEA…): les supports financiers (SICAV/FCP) sont, sauf exception, accessibles sans frais d’entrée ni de sortie.
- d’une fiscalité attrayante: exonération des plus values réalisées dans la majorité des cas après 8 ans, exonération des plus values réalisées lors des arbitrages, fiscalité privilégiée sur les retraits partiels, exonération de droits de succession… (cf. fiscalité sur les retraits et au décès)
Ces différents atouts ont fait de l’assurance vie le produit d’épargne préféré des français qui l’utilisent pour répondre à des besoins aussi divers et variés tels que :
- se constituer un complément de retraite ;
- se constituer un capital, une épargne de précaution ;
- optimiser la gestion d’un capital ;
- obtenir des revenus réguliers ;
- prévoir le financement des études des enfants ;
- acquérir un bien à moyen terme ;
- transmettre un patrimoine au(x) bénéficiaire(s) de son choix ;
- être exonéré de droits de succession (dans la plupart des cas…).
À savoir
L’article 49 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite « Loi Sapin 2 » modifie l’Article L631-2-1 du Code Monétaire et Financier et renforce les pouvoirs du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) dans le domaine des contrats d’assurance vie en lui permettant notamment, en cas de crise majeure du système financier de :
- Limiter temporairement les rachats(le règlement des capitaux en cas de décès de l’assuré ou au terme du contrat ne sont pas affectés)
- Suspendre ou limiter les arbitrages et l’octroi d’avance
- Suspendre les versements(les versements des rentes viagères ne sont pas concernés par ce dispositif de blocage)
Ce pour une durée maximale de trois mois, qui peut être renouvelée si la situation le nécessite toujours (plafonnée à 6 mois pour les rachats).
Cette mesure exceptionnelle qui ne s’appliquerait qu’en cas de crise extrême, a pour but de préserver la stabilité du système financier et/ou de prévenir des risques représentant une menace grave tant pour le système financier que pour les épargnants.
L’assurance vie c’est contraignant :
Faux : contrairement aux idées reçues, l’assurance vie est un placement simple, accessible et souple. Les contrats modernes sont à versements et retraits libres sans pénalités et vous pouvez donc non seulement verser ce que vous voulez quand vous le voulez mais aussi retirer ce dont vous avez besoin quand vous en avez besoin. La durée fiscale n’est pas « bloquante ».
Nos contrats sont accessibles dès 500€ en versements libres et vous pouvez mettre en place des versements programmés dès 100€ par mois/trimestre.., versements que vous pouvez interrompre ou modifier à tout moment sans frais ni pénalités.
Vous choisissez librement l’affectation de votre épargne (sécurité/risque) et pouvez la modifier à tout moment gratuitement et sans contrainte.
Vous accédez à nos fonds en euros mais aussi à une sélection de 500 SICAV/FCP/SCPI, sélectionnés parmi plus de 80 sociétés de gestion, sans frais ni d’entrée ni de sortie (sauf exception).
Quel autre placement vous en offre autant ?
L’assurance vie c’est pour les riches
Faux : l’assurance vie représente aujourd’hui, avec plus de 13 Millions de contrats détenus par des particuliers et plus de 1 515 milliards de « stock », plus de la moitié du patrimoine financier à long terme des ménages.
Les contrats d’assurance vie, à versements et retraits libres, sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros à la souscription et peuvent être alimentés par des versements réguliers d’une centaine d’euros par mois ou trimestre… tout en laissant la liberté de modifier ou d’interrompre les versements sans pénalités ni contraintes !
L’assurance vie offre, à tous, des avantages fiscaux pour épargner, réaliser ses projets, transmettre à ses proches un capital exonéré de droits de succession dans la majorité des cas.
On est bloqué 8 ans :
Faux : avec un contrat d’assurance vie moderne dit « à versements et retraits libres » vous pouvez verser et retirer votre argent librement, à tout moment, même avant 8 ans.
La confusion vient d’une part du fait que les anciennes générations de contrats n’étaient pas à versements et retraits libres et avaient généralement des durées de 15 à 20 ans, et d’autre part du fait que les avantages fiscaux sont maximisés au terme de 8 ans.
L’assurance vie n’est intéressante qu’en cas de décès ?
Faux : L’assurance vie bénéficie certes d’une fiscalité privilégiée pour transmettre un capital à ses proches, mais ce n’est pas son unique objectif.
A la différence d’une assurance décès, qui a pour seul objectif le versement d’un capital en cas de décès, l’assurance vie est un placement qui permet aussi de se constituer une épargne, d’optimiser la gestion d’un capital, de se constituer une épargne de précaution, de financer ses projets, ou encore de compléter ses revenus.
L’assurance vie est aujourd’hui le placement le plus utilisé pour préparer sa retraite.
L’assurance vie est un placement risqué ?
Faux : l’assurance vie est une enveloppe fiscale à l’intérieur de laquelle il est possible de répartir son épargne entre un ou plusieurs supports financiers. Ce n’est donc pas en soi l’assurance vie qui est risquée mais le(s) supports qui peuvent être choisis par l’épargnant/souscripteur.
Par ailleurs, l’assurance vie est le seul placement qui offre l’accès aux fameux fonds en euros qui permettent de faire fructifier régulièrement un capital tout en bénéficiant de sa garantie.
L’épargne est protégée à 100 % et profite, sur les meilleurs contrats, d’un taux minimum annuel garanti. En revanche, les sommes versées sur les autres supports, appelés « unités de compte » (Sicav/Fcp/SCPI) ne bénéficient pas d’une garantie sur le capital. En contrepartie, les perspectives de gains à long terme, en particulier sur les placements dynamiques, sont plus importantes.
Important Contrairement aux fonds en euros à capital garanti, les Unités de Compte (SICAV, FCP, SCPI, SCI, OPCI, EMTN, Trackers, Titres Vifs, FCPR…) ne garantissent pas le capital versé et sont soumis aux fluctuations des marchés financiers et immobiliers à la hausse comme à la baisse. L’assureur s’engage sur le nombre d’Unités de Compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Par conséquent nous vous recommandons de prendre connaissance des documents réglementaires (prospectus, DICI, DIS…) avant toute décision d’investissement.
L’assurance vie n’est pas intéressante après 70 ans ?
Faux : les versements réalisés après 70 ans sont exonérés de droits de succession à hauteur de 30 500 €. Mais contrairement à ce que l’on pense parfois, il peut se révéler avantageux de réaliser des versements au-delà de ce montant car les intérêts générés sont intégralement exonérés de droits de succession. Par conséquent, plus votre versement est élevé, plus les intérêts sont importants, et plus l’épargne transmise échappe aux droits de succession.
L’assurance vie idéale pour se générer des revenus
Pour compléter votre retraite ou, tout simplement, pour recueillir les fruits de votre épargne, vous pouvez programmer des retraits sur votre contrat d’assurance‑vie.
Liberté & Simplicité
- Vous déterminez librement le montant et la périodicité des retraits. Ceux-ci seront directement virés sur votre compte bancaire.
- Vous choisissez librement le mode d’imposition des plus-values (Impôts sur le revenu ou Prélèvement Libératoire)
- Vous restez libre de modifier/interrompre à tout moment, ces prélèvements
Un impact fiscal limité
Dans le cadre de retraits partiels, avant ou après 8 ans, le mode de calcul de l’assiette imposable réduit considérablement l’incidence de la taxation.
L’administration fiscale considère en effet que chaque retrait (quand bien même celui-ci ne représente que la progression du capital), est composé proportionnellement au capital en compte, d’une partie de capital, non imposable et d’une partie d’intérêt ou plus-value, taxable.
Reste à faire le bon choix entre la déclaration des intérêts à l’impôt sur le revenu ou au prélèvement libératoire.
La réponse dépendra bien entendu du niveau de votre taux marginal d’imposition à l’impôt sur le revenu. S’il est supérieur au taux de prélèvement libératoire (35% les quatre premières années, 15% les quatre suivantes en incluant les prélèvements sociaux) ou du prélèvement forfaitaire obligatoire (30 %) optez pour ce dernier. Et vice versa.
Déductibilité partielle de la CSG
Lorsque vous avez opté lors d’un rachat, partiel ou total pour l’intégration des produits à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif, vous pouvez alors déduire de l’assiette des intérêts imposables une partie de la CSG à hauteur de 6,80 %.
En revanche, la CSG n’est pas déductible si vous avez opté pour un prélèvement libératoire ou le prélèvement forfaitaire obligatoire ou si le rachat est exonéré d’impôt sur le revenu.